Les machines affament les Togolais



L’augmentation de 50% des services offerts dans les moulins togolais, crée des complications dans les budgets domestiques.  Depuis le début du mois de février, il faut débourser 150Frs CFA au lieu de 100Frs CFA, pour transformer un bol de maïs, en farine. « On est foutu ! », « ils veulent  nous tuer ou quoi ? ». Tels sont les exclamations  des pauvres consommateurs énervés qui, désormais, doivent dépenser plus.
Préparée depuis l’annonce de l‘augmentation  du prix du kilowatt, cette nouvelle, bien que désagréable, ne surprend personne. Pourtant, ce n’est pas la raison que donne le syndicat formé par les tenanciers de moulins et aiguisoirs du Togo. Selon lui, c’est une décision prise face à la cherté  des pièces de rechanges des machines.  Peu importe la raison avancée, ce sont les conséquences qui énervent les populations. « C’est trop cher ! ». Selon une consommatrice, l’augmentation de ce prix, vient de désobéir à son habitude. Aussi près qu’elle s’en rappelle, il a évolué comme suit : 25,50, 60, 75, et 100 frs. Elle  trouve « absurde ! Incroyable ! Injuste ! », le saut de 50Frs qui vient tout juste d’être fait.
Même  si  les consommateurs se plaignent, les mouliniers victimes de leurs  insultes, ne peuvent rien faire. Car, il  est obligatoire  de respecter cette nouvelle « loi ». Sa désobéissance est sanctionnée par une amende.
D’un autres coté, c’est le bouleversement pour les vendeuses et vendeurs de « Kom, akpan,  akoumé, Ablo …» qui sont tous des repas faits grâce à l’usage d’un moulin. Ainsi, ces pauvres vendeurs sont obligés de réduire la quantité de leurs marchandises malgré les plaintes boudeuses de leurs clients affamés.
Ces populations dont le quotidien vient de prendre un coup dur ne savent vers qui se tourner.  « Tout augmente, mais nos salaires non!» s’exclame un père exaspéré.
En  tout cas, il ne reste  plus qu’à espérer que ces nouveaux prix entrent dans les habitudes des ménages. Les consommateurs quant à eux,  restent les bras croisés. Peut être vont-ils attendre une autre fluctuation avant d’agir.
source: Avenue228

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